A la fin du deuxième chapitre, Alice se retrouve, minuscule, dans une mare créée par ses propres larmes. Elle est inquiète et c’est à ce moment qu’elle rencontre une petite souris ety décide d’engager la conversation avec elle.
Dans une oeuvre littéraire, le fait de donner la parole ou tout autre trait humain, à un objet ou à un animal s’appelle une personnification.
On dit que la souris est personnifiée car elle discute avec Alice.
Activité : Observez les lignes 178 à 202 : Quelles caractéristiques du dialogue retrouve-t-on ?
- On ouvre les guillemets au début du dialogue
- On utilise des verbes de parole
- Pour changer de personne on met un tiret
- et on va à la ligne
- On referme les guillemets à la fin du dialogue
Leçon :
Dans un dialogue, on place des guillemets pour encadrer l’ensemble des paroles prononcées par les interlocuteurs.
On place un tiret au début de chaque intervention d’une des personnes, sauf pour la première prise de parole.
Il faut parfois indiquer la personne qui parle. Dans ce cas, on ne ferme pas les guillemets après ses propos, on place simplement une courte phrase entre virgules, généralement avec un verbe de parole (dire, s’écrier, répondre, s’exclamer, hurler…). Cette phrase ne commence pas par une majuscule.
Exemple :
La souris bondit soudain et s’écria « Oh ! Ce n’est pas possible !
–Je te demande pardon, répondit Alice, je ne voulais pas te vexer.
–N’en parlons plus ! ajouta le petit animal. »
