Lecture du poème par la professeure, puis à l’oral en classe entière pour travailler la fluence.

I – Étudions le fond du poème, son message
A l’oral nous échangeons autour du poème.
Dans ce poème, le poète Jacques Roubaud parle du lézard et fait parler le lézard. Il aborde le sang froid du lézard, opposé à la chaleur du soleil. Le mur d’azur dont il parle est le ciel. La mouche est la proie du lézard, elle est ingénue, c’est-à-dire naïve, elle n’imagine pas être la proie du lézard. Le lézard, lui est « malin », ces mots sont antonymes (=contraires).
On remarque la présence de nombreux termes relatifs à la vue « regarde » « guettons » « oeil » : le lézard est un observateur patient.
Le poète utilise plusieurs allitérations dans son poème, c’est-à-dire des répétitions sonores de consonnes, par exemple la répétition du son « f » dans « moi je suis froid et j’en suis fier. »
II – Étudions la forme du poème, sa construction
Activité : Complétez le texte suivant :
Ce poème comporte 4 strophes.
La première strophe est un quatrain car elle est composée de 4 vers.
La troisième strophe est un tercet car elle est composée de 3 vers.
Ce poème est donc un sonnet car il est formé de deux quatrains suivis de deux tercets.
Les rimes de la première strophe sont croisées.
Découpez le vers suivant et nommez-le :
« C’est / Drô /le, / dit / le / lé /zard, »
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
> ce vers comporte 7 syllabes, il s’agit d’un heptamètre.

Gravure originale en taille-douce sur acier gravée par Barrois d’après Prêtre. Aquarellée à la main. 1850 (Galerie Napoléon, Paris)
