Dans ce chapitre, Alice est au comble du désespoir lorsqu’elle rencontre une petite souris nageant comme elle dans la mare de larmes.
C’est alors que débute un dialogue insolite entre elles.

Cette gravure est signée John Tenniel, pour en savoir plus sur cet artiste et l’histoire de ces gravures je vous invite à lire cet article.
On appelle personnification le fait d’attribuer des caractéristiques humaines (comme la parole) à un objet ou à un animal.
Activité : Observons leur échange de la page 21 ligne 178 à la page 22 ligne 202.
Quelles sont les caractéristiques de mise en page de ce dialogue ? Essayons de les organiser.
- On ouvre les guillemets au début du dialogue
- On utilise des verbes de parole
- Pour changer de personne on met un tiret
- et on va à la ligne
- On referme les guillemets à la fin du dialogue
Leçon :
Dans un dialogue, on place des guillemets pour encadrer l’ensemble des paroles prononcées par les interlocuteurs.
On place un tiret au début de chaque intervention d’une des personnes, sauf pour la première prise de parole.
Il faut parfois indiquer la personne qui parle. Dans ce cas, on ne ferme pas les guillemets après ses propos, on place simplement une courte phrase entre virgules, généralement avec un verbe de parole (dire, s’écrier, répondre, s’exclamer, hurler…). Cette phrase ne commence pas par une majuscule.
Exemple :
La souris bondit soudain et s’écria « Oh ! Ce n’est pas possible !
–Je te demande pardon, répondit Alice, je ne voulais pas te vexer.
–N’en parlons plus ! ajouta le petit animal. »
