Séance 2 : La Souris

Lecture des pages 10 à 22 du roman Alice au pays des merveilles, à retrouver ici

Pour la publication de son ouvrage, Lewis Carroll a renoncé à inclure ses propres illustrations, ne les considérant pas comme assez artistiques, et c’est lui-même qui est allé à la rencontre de John Tenniel (1820-1914) afin qu’il illustre son conte.John Tenniel était alors un célèbre illustrateur et travaillait en tant que caricaturiste pour l’hebdomadaire humoristique et satirique Punch. Les deux hommes ont assidument collaboré, étant donné que Lewis Carroll avait une idée précise de ce qu’il souhaitait voir réaliser, à tel point qu’il accablait John Tenniel de recommandations. Ce dernier a fourni quarante-deux illustrations sur bois, qui furent incluses dans la première édition de l’ouvrage en 1865. John Tenniel était notamment connu pour sa capacité à dessiner des illustrations précises sans aucun modèle à sa disposition. Cette capacité était inespérée vu le peu de repères visuels présents dans le texte de Lewis Carroll, aussi bien pour le pays des merveilles que pour Alice elle-même, hormis quelques détails comme le fait qu’elle a les cheveux raides et porte une jupe. (source)

« Je rentre en moi-même comme un télescope » p 13
« effrayée de sa brusque transformation » p 19
« elle ne mesurait plus maintenant que vingt-cinq centimètres » p 13
« voici maintenant que je m’allonge comme le plus grand télescope du monde. Au revoir mes pieds ! » p 15
« sa tête heurte le plafond de la salle, en fait elle mesurait maintenant plus de deux mètres soixante-quinze. » p 16
« rapetisser » p 13 p 14 et p 19
« je pourrais bien finir par me réduire à néant telle une bougie. » p 13
« jamais encore je n’avais été si petite, jamais ! » p 19
« raccourcir » p 19

« Je rentre en moi-même comme un télescope » p 13

« je pourrais bien finir par me réduire à néant telle une bougie. » p 13

Dans ces deux phrases, Alice emploie des comparaisons pour exprimer son impressionnant changement de taille.