Lecture de l’incipit d’Alice au pays des merveilles (pages 7 à 10)
Le texte est téléchargeable ici

Gravure The White Rabbit, John Tenniel, 1890
Activité 1 : Lisez les pages 7 à 10 du roman de Lewis Caroll et remplissez le tableau ci dessous :

Les premières pages d’un roman se nomment l’incipit.
L’auteur y glisse les éléments qui permettent de comprendre l’histoire ou de s’en faire une idée : les personnages, le lieu, l’époque, l’univers, l’intrigue. C’est aussi dans l’incipit que l’auteur doit donner envie à ses lecteurs de poursuivre leur lecture du roman.
Dans Alice au pays des merveilles, l’incipit nous permet de découvrir l’héroïne : Alice, dans un contexte d’abord très réel : elle est assise sous un arbre à côté de sa sœur qui lit un livre. Mais très vite, à l’arrivée du lapin blanc, le roman semble basculer dans un registre merveilleux.
Le merveilleux, en littérature, se caractérise par la présence d’éléments magiques, féériques ou surnaturels.
Activité 2 : Quels traits de caractère d’Alice découvre-t-on dans cet incipit ? Appuyez-vous sur des éléments du texte.
« Brûlant de curiosité » : Alice est curieuse
« Attendu qu’il n’y avait personne pour l’entendre » : Alice parle seule
« courageuse »
« les gens qui marchent la tête en bas » : Alice a beaucoup d’imagination
« à quoi peut bien servir un livre sans images ni dialogues ? » : Alice trouve le monde des adultes ennuyeux
Activité 3 : Comparons deux adaptations cinématographiques de l’incipit d’Alice au pays des merveilles. (Remplissez le tableau suivant)
*Alice au pays des merveilles, Walt Disney, 1951
*Alice au pays des merveilles, Tim Burton, 2010

On constate que dans la version de Tim Burton, Alice est plus âgée que dans le livre (20 ans) mais comme dans le livre, elle garde une âme d’enfant, un caractère rêveur et n’est pas du tout ennuyeuse. Dans les deux versions, on retrouve les symboles essentiels du livre : le lapin blanc qu’Alice suit, le terrier aménagé et la soeur d’Alice.
L’univers de Tim Burton est plus inquiétant que celui du dessin animé Disney. Il ajoute une dimension dramatique avec la mort du père d’Alice. Il s’agissait sans doute du seul modèle pour elle, d’adulte ayant conservé son âme d’enfant.
